Les Pouvoirs thérapeutiques de l’eau comme élément naturel et capable d’apaiser. Ses vertus sont nombreuses, pour en citer quelques unes : Prévenir les maladies respiratoires, l’eau froide comme renforcement du système immunitaire, action sur les douleurs articulaires, sur l’asthme, les rhumatismes et la dépression. L’eau que nous buvons est vitale mais la mer, les torrents ou les sources ont des vertus insoupçonnées sur notre santé.
Regarder et écouter le bruit des vagues, le bleu et son intensité; cette simple image nous apaise et nous détend. Rien d’étonnant à ce que l’eau ait ce pouvoir de nous soigner.
Le cas de CHIARA, 24 ans atteinte de mucoviscidose à la naissance. Elle pratique le surf et réalise au quotidien des aérosoles de sels de mer face à l’océan. Son père avait vu une étude sur des patients atteints de mucoviscidose qui faisaient du surf et où il a été démontré qu’avec la pratique du surf ils étaient moins encombrés, avaient moins d’infection et étaient en meilleure santé. Le surf comme thérapie naturelle avec toute la philosophie qui va avec : une liberté sur l’eau, un environnement serein… La mucoviscidose conduit ceux qui en sont touchés à vivre sur le fil. Elle est une maladie génétique qui encombre les poumons et une lutte en permanence. Chiara a ainsi déménagé dans la côte basque il y a 2 ans. L’enjeu est de réussir à libérer les bronches du mucus, une sécrétion qui ne s’évacue pas naturellement. Son médecin généraliste est convaincu des bienfaits de l’océan ainsi elle se balade quotidiennement en bord de mer durant 15 minutes après son travail. L’air marin lui apporte ce qui lui manque dans ses bronches, de la salinité qui va lui permettre d’attirer de l’eau et donc avec cette eau une évacuation du mucus plus facile.
En plus de cela elle doit se ménager dans sa vie quotidienne, il y a 3 ans son état s’était dégradé et une greffe des poumons était même envisagée. Elle a été sauvée par un nouveau médicament qui a nettement amélioré sa capacité respiratoire et son espérance de vie. La vie en bord de mer ne va pas remplacer son traitement médicamenteux mais le compléter et potentialiser les effets. Le patient et sa famille ressortent gagnants. Chiara a pu le voir et le constater auprès d’autres patients qui ne vivent pas proche de l’océan, ils ne peuvent pas compléter l’effet du médicament par l’effet positif de l’océan.
En ce qui concerne les infections respiratoires, les grippes, bronchites jusqu’au système cardio-vasculaire, il faudrait faire des ordonnances « bleues ». Ce médecin après , réflexions sur des études de thalassothérapie, plus il en apprenait et plus il a compris qu’aller près de l’océan faire une activité physique était bénéfique pour la santé. Quand l’eau se casse au niveau des vagues, les molécules d’oxygène sont mieux absorbées et ont un effet stimulant sur notre organisme.
Autre vertu: les SELS MINERAUX et oligo-éléments. Aucune réaction ne se fait dans le corps sans sels minéraux, ne serait ce que la conduction nerveuse ou la contraction musculaire. On ne peut pas vivre sans. La richesse en sels minéraux permettrait de faciliter la digestion et de lutter contre la fatigue. 7 à 8 français sont carencés en magnésium, c’est un moyen simple et très rapide de combler cette carence. Il existe des compléments alimentaires sous forme d’ampoules, car on ne peut pas boire l’eau de mer trop salée mais à petite dose (10 ml) et de bonne qualité (filtrée au préalable) qui se fait sous prescription médicale. La thérapie marine a été inventé bien avant il y a plus d’un siècle, depuis le 20 ème siècle elle est propulsée par le biologiste René QUINTON.
Son postulat: L’eau de mer a une teneur en minéraux équivalente à notre plasma sanguin. La véritable différence étant la concentration en sels. Toute forme de vie est née dans la mer et l’évolution selon Quinton est que tous les êtres unis et pluridisciplinaires se sont développés de manière à maintenir un aquarium avant autour de leurs cellules. L’eau de mer comme milieu physiologique est un liquide parfaitement adapté à la santé humaine. En 1907 René Quinton ouvre le 1er dispensaire marin à Paris, il utilise l’au de mer filtrée par voie injectable pour soigner et traiter les épidémies de l’époque (gastro fréquemment mortelle chez les enfants à cette époque). L’enfant va ainsi être réhydraté de façon hydro-minérale par l’eau de mer stérile. Aujourd’hui on ne soigne pas vraiment différemment, on donne des sachets de réhydratation orale ou perfusion avec une eau salée.
Retour aux sources: Le NOUVEAU NE
Dès notre environnement pré-natal nous sommes dans ce monde aquatique qui est une protection. Plongé le nouveau né dans l’eau va l’apaiser et lui rappeler ce cocon lorsqu’il était dans le liquide amniotique. Un réflexe d’apnée qui se fait que lorsque l’on immerge un nouveau né dans l’eau; l’éveil des sens va être induit et il est essentiel pour intégrer son esprit dans son corps (Augmente la capacité du toucher, les sons différents, respiration avec des bulles). Le pouvoir apaisant de l’eau, l’immersion produisent toutes sortes d’effets insoupçonnés sur l’organisme.
L’homme est devenu un animal terrestre et n’est plus adapté à ce milieu aquatique. Le Docteur Jean-Christophe MINIOT évoque ce phénomène de la sirène, mais il pense que nous pouvons profiter encore des bienfaits du milieu aquatique.
1er effet: La poussée d’archimède, où le poids du corps divisé par 10 dans l’eau va entrainer une détente du corps. Les muscles et posture sont moins sollicités et une série de réactions physiologiques opère dans tout le corps. On aura pas besoin dans l’eau de ce tonus musculaire qui est nécéssaire pour se maintenir en équilibre; un bienfait pour les personnes qui ont des problèmes articulaires ou sur un retour de fractures qui se consolide. L’eau de mer permet donc aux muscles, aux tendons et ligaments de se détendre et de soulager les articulations.
2ème effet: Sur le Coeur, elle favorise la circulation du sang parfois 30% de plus du volume d’éjection cardiaque, ainsi le coeur va mieux pompé, les vaisseaux étant détendus, la tension artérielle diminue et la circulation sanguine est favorisée.
3 ème effet: La Respiration, par la simple pression qu’elle exerce sur le haut du corps. Par ces effets mécaniques l’immersion provoque une multitude de bienfaits sur notre organisme et certaines eaux auraient des vertus thérapeutiques uniques
A Saint Gervais les Bains en Haute-Savoie, le Mont blanc et ses neiges éternelles avec de l’eau aux propriétés curatives exceptionnelles. Pour les grands brûlés un apaisement, exemple de LUDOVIC un mécanicien d’avion militaire. Lors d’une mission un avion se crash à proximité juste derrière son groupe et les emporte. Brûlé à 38%, 2 mois de coma, il est brûlé au 3ème degré, son visage bandé tombe en lambeaux, et bien sûr un gros choc émotionnel et personnel.
Greffé au niveau des yeux, des paupières, des tempes et les deux mains. Depuis son accident il y a 7 ans il revient chaque année aux Thermes de Saint Gervais. Douche à jet superpuissance qui régénère l’épiderme en pulvérisation qui apaise sa peau. En sous sol on contrôle chaque jour de très près la qualité de l’eau qui est prélevée dans la roche à 1000 m de profondeur. eau chaude à 39°C, et en bouche elle est 30 fois plus minéralisée, du souffre est présent (effet anti-inflammatoire réputé), lithium, manganèse (effet anti-oxydant). Toutes ces molécules ont un effet sur les inflammations, elles stimuleraient aussi le RENOUVELLEMENT CELLULAIRE et permettrait d’assouplir les cicatrices qui avec le temps se rétractent. Ludovic a eu de vrais effets sur ses mains en milieu de cure qui avaient de l’arthrose. Il doit chaque année revenir faire sa cure car les cicatrices finissent toujours par se reformer. L’arme la plus efficace pour lutter contre cette complication est le massage avec de l’eau thermale en même temps. Il se produit un effet décongestionnant que nous n’aurions pas avec de l’eau de ville. Des études scientifiques prouvent l’efficacité de l’eau thermale avec la régénération cellulaire qui va plus vite démontrées sur de vrais patients.
Les CURES THERMALES
Celles ci sont au nombre de 89 en France et remboursées par notre système de santé français. elles sont indiquées pour les rhumatismes. Mais l’avis de médecins et spécialistes divergent sur les bénéfices de ces cures. Christine Laforgue, spécialiste en dermatologie revient sur le fait que l’eau sous forme de balnéothérapie ou de cours d’aquagym avec un effet mécanique faciliterait le mouvement et la kinésithérapie. Il y aurait un effet selon elle seulement en surface cutanée, car l’eau ne peut pénétrer notre corps car nous avons un film hydro-lipidique. Les sels minéraux n’atteignent jamais la circulation sanguine. Aujourd’hui aucune étude scientifique n’a réussi à prouver qu’une eau thermale pouvait à elle seule soigner les douleurs articulaires. L’efficacité thérapeutique des cures serait liée à l’environnement, le contexte agréable (souvent en bord de mer ou d’océan, avec des amis).
LA NAGE EN EAU FROIDE
A Biarritz des petits groupes se baignent dans une eau à 12°C. Les bénéfices qu’ils en tirent sont: Un tonus renforcé, une détente après l’effort, un plaisir et un sourire béat et une anesthésie qui donne la « pêche ». Pour ce groupe, c’est devenu un besoin de se baigner une sorte de « prosac quotidien ». En plus de ces bénéfices ils disent ne jamais tombés malades (grippes, angines, rhumes….). L’eau froide serait un accélérateur de bien-être. Est-ce basé sur des études scientifiques ?
Il existe une étude baptisée « ICE MAN », un homme de glace néerlandais le plus résistant du monde. Il a mis au point une méthode faite de mélange d’exercices respiratoires et d’accoutumance au froid extrême. Sa méthode permettrait de renforcer le système immunitaire. On lui injecte une bactérie et ICE MAN ne tombe pas malade.
Le froid crée du stress, une alerte du système immunitaire; les globules blancs qui nous défendent vont être un peu plus élevés. A coté de ça nous allons fabriquer des protéines qui sont aptes à lutter contre l’inflammation et les infections. Il y a alors un effet bénéfique immunitaire lorsque l’on pratique régulièrement l’immersion en eau froide. En France Alexandre Fuseau un nageur de l’extrême a décidé de faire avancer la science. Triple record du 1000 mètres en eau glacée, à 55 ans ce médecin généraliste a décidé de se retirer de la compétition et s’est lancé un nouveau défi, « Comprendre comment les mécanismes du froid agissent sur le corps ».
Avec une eau à 7 ou 8°C, paradoxalement l’agression du froid provoque toute une série d’effets positifs sur le corps. Anesthésié, on sent moins le froid, immergé pendant 10 à 15 minutes, on va ensuite plus ressentir le froid, un peu étourdi mais plus fort par la stimulation de toutes les hormones du stress. Le froid comme on l’a vu envoie un signal dans notre cerveau et détecte un danger. Ce dernier répond en activant via l’hypothalamus les glandes surrénales qui diffusent dans l’organisme une dose massive d’adrénaline et de noradrénalines les hormones du stress. Celles-ci font réagir les muscles, le système immunitaire et le coeur pour contrer l’agression du froid. Pour lutter contre la douleur, le cerveau sécrète aussi des endorphines, des hormones du bien-être. Il reste plus de 30 minutes dans l’eau, à cette température le commun des mortels souffrirait d’hypothermie sévère. A la sortie sous le cocktail d’hormones, il est euphorique. Vivifié, réveillé, cette phase s’appelle la « Lune de Miel ». L’eau a cessé de perdre la chaleur, le sang revient, la peau est rouge, impression qui va durer de 2 à 6 minutes. S’ensuit une longue crise de tremblements, avec une conscience profonde de son corps. C’est un réflexe naturel, en se contractant les muscles créent de la chaleur. Il faudra alors entre 30 à 40 minutes pour retrouver une température convenable. Mais il faut entre 3 à 4 heures pour retrouver la chaleur initiale. Stimulation intense, véritable coup de fouet pour notre organisme, le corps est stimulé, réveillé sur le plan cérébral et physique. L’une intéresse particulièrement les chercheurs, l’effet de l’eau froide sur l’HYPERTENSION ARTERIELLE.
On commence par faire une série de tests, mesure de l’activité cardiaque, de la température interne à l’aide d’un thermomètre connecté et immersion dans une eau à 29°C. On va regarder comment le coeur réagit dans un bain agréable. La pression artérielle et cardiaque vont alors diminuer.
On recommence la même opération dans une eau fraîche à 11°C. On constate alors une contraction des vaisseaux qui va faire augmenter la pression artérielle et qui témoigne de la stimulation du système cardio-vasculaire, la « VASO-CONTRACTION/ CONSTRICTION ». Un phénomène qui intéresse le cardiologue. Dans l’eau froide, les vaisseaux sanguins situés sous la peau se ressèrent, leurs calibres diminuent alors que dans l’eau chaude ils se dilatent. Faire jouer la Vaso-mostricité dans la variation de température dans des bains différents. La constriction et dilatation pour améliorer le dynamisme des vaisseaux et donc stabiliser la tension artérielle. Une sorte de gymnastique pour stabiliser le système cardio vasculaire qui permet de lutter contre l’hypertension artérielle. Il y aura un véritable impact dans le coeur et même pour un sportif entraîné. Cela reste à l’heure actuelle des découvertes prometteuses qu’il faut encore à confirmer.
L’eau agirait aussi sur la SANTE MENTALE
Prenons le cas de ce médecin urgentiste de 53 ans qui a eu un burn out professionnel suite aux 2 années très difficile liées à la situation sanitaire du COVID. Avec un rythme très effréné, une pression quotidienne avec la pandémie, l’équipe des urgences est à bout du souffle. Des corps cassés et une souffrance psychique trop souvent taboue. Il leur faut accepter d’entreprendre une thérapie. Grâce à une expérience thérapeutique et scientifique inédite ce médecin va la vivre avec 11 de ses collègues. Il s’agit de voir comment l’effet de la plongée sous-marine va interférer sur le burn-out et l’épuisement professionnel. Pour ce médecin il s’agit déjà d’un véritable espoir car après ces 24h de garde, la méditation qu’il peut faire ne lui apporte pas d’apaisement suffisant. La plongée va lui permettre de se concentrer pendant 20 minutes sur sa respiration uniquement. Le protocole thérapeutique prévoit 10 séances d’initiation à la plongée. En piscine, Pierre Frôler quadruple champion d’apnée va les accompagner. Il va leur apprendre une technique respiratoire, la COHERENCE CARDIAQUE. Le fait de ventiler d’une certaine façon va avoir une action directe sur les battements du coeur. Quand on a un stress, une émotion, le coeur s’emballe. Lorsque l’on ventile en cohérence cardiaque, on va réduire la fréquence. Sous l’eau c’est 6 secondes d’expiration pour 6 secondes d’inspiration, ainsi le temps du coeur va se caler sur le temps de la respiration.
La cohérence cardiaque permet de stimuler LE NERF VAGUE, c’set le nerf le plus long du corps, il relie le cerveau aux différents organes. C’est lui qui permet de ralentir notre organisme, d’abaisser le rythme cardiaque et la tension artérielle. En gros de se relaxer et l’avantage en est que sous l’eau cet effort respiratoire se fait sans même y penser. Lorsque l’on est en plongée ça va être automatique par le fait même d’être immergé, avec un détendeur, une combinaison, avec des contraintes environnementales qui vont automatiquement et de façon totalement involontaire imposer une ventilation lente et ample.
Loin de leur service d’urgence les deux soignantes finissent par totalement lâcher prise. Se laisser faire et cette bienveillance autour de soi est communicative. Le lendemain a lieu leur baptême de plongée en mer. L’angoisse va disparaître en une poignée de secondes et laisse place à une expérience sensorielle unique. Voir des choses que tu n’as jamais vu, l’impression d’être dans un endroit assez incroyable, plein de beauté, c’est juste Waouh ! Pendant 45 minutes elles profitent de l’instant présent et arrivent à se concentrer sur leurs sensations uniquement. La respiration ralentie, la fréquence cardiaque diminue. C’est un moment où il n’y a rien d’autre, il n’y a pas ce temps pour penser à autre chose, tellement de belles choses à voir…Une parenthèse incroyable pour ces soignantes.
Cet Etat d' »Inconscience » est un moyen de focaliser son attention sur le moment, oublier le flux des pensées quotidien qui hante notre esprit. C’est ce que la plongée permet, on atteint un état de pleine conscience de manière tout à fait involontaire. La plongée sous marine est une thérapie innovante et une bonne alternative aux médicaments. Elle a déjà fait ses preuves sur des victimes des attentats du bataclan atteints de stress post-traumatique et chez qui les traitements classiques ne fonctionnaient plus.
Nathalie elle devra poursuivre les séances de plongée pendant quelques semaines pour réussir à évacuer durablement son stress au travail. » C’est un temps ou là d’un coup j’ai l’impression d’être ressourcée, d’avoir de l’énergie pour aller faire ma garde demain ».
La Mer ouvre aujourd’hui des perspectives inattendues et une approche plus douce de la maladie et des soins. L’eau est plus que jamais un environnement précieux pour notre santé; mais un milieu naturel fragile et menacé qu’il faudra demain savoir préserver pour continuer à profiter de ses bienfaits.
Aujourd’hui, nous avons environ 10 études scientifiques très récentes depuis 15 ans. Il s’agit du programme « Santé Bleue », des chercheurs en Europe qui analysent les impacts des activités aquatiques (surf, plongée) sur la prévention de maladies chroniques, comme la dépression ou l’obésité.
Le phénomène BLUE ICE: Pourquoi aime t’on autant regarder la mer ?, pourquoi c’est apaisant. Les chercheurs ont trouvé que le bruit des vagues permettrait de stimuler des zones du cerveau. C’est le cortex-préfrontal, une zone responsable de nos émotions et ça permettrait aussi de diminuer la cortisone, l’hormone du stress. Tout ça est prouvé scientifiquement, voilà pourquoi la mer nous apaise. Espoir thérapeutique dans le thermalisme , où on a des études probantes depuis une dizaine d’années.(Etude sur l’arthrose du genou où il y a une nette amélioration au niveau des douleurs et articulations) ça doit être un complément.
Le surf thérapie est très recommandé pour les personnes souffrant de dépression, la marche aquatique également. La sécrétion d’endorphines va agir directement sur la santé mentale. Le sport en santé se développe, malheureusement il n’est pas reconnu par notre système de santé français et il n’y a pas de prise en charge financière. Des avancées dans la recherche sont encore un espoir pour y remédier. Ce sujet reste avant tout politique et selon les pays la prise une charge peut être très différente.